Le rapport qu'ont les Français avec l'orgasme reste compliqué. En effet, selon un sondage Ifop, les femmes mais aussi les hommes mentent à leur partenaire quant à leur plaisir.
« La simulation de
l'orgasme est un sujet tabou dont on ne parle
pas au sein du couple », introduit le site Online Seduction pour présenter sa nouvelle enquête
sur le sujet, publiée ce mercredi 13 février et réalisée par
l'Institut de sondages Ifop. Pour lever la gêne et le voile entourant les
questions concernant la jouissance, 1 210 personnes âgées de plus de 18 ans ont
répondu à des questions sur leurs rapports sexuels avec leur partenaire.
MENTIR POUR NE PAS BLESSER
Ainsi, pour ne pas vexer leur moitié et ne pas toucher son estime, deux
femmes sur trois (59 %) avouent avoir déjà simulé un orgasme au cours de leur
vie. C'est deux fois plus qu'il y a 20 ans, avec 32 % en 1998,
précise le sondage. Chez les moins de 30 ans, cette proportion atteint même les
67 %. Mais ce comportement n'est pas uniquement féminin. La moitié des hommes
interrogés, tous âges confondus, ont aussi révélé avoir déjà feint le plaisir
utile.
À la fameuse question « t'as joui ? » après l'amour, les femmes de
moins de 30 ans sont 48 % à avoir déjà menti. Elles ont ainsi deux fois plus
nombreuses à dissimuler la vérité que leurs aînées de plus de 40 ans. C'est le
cas aussi pour 19 % des hommes. 4 % des interrogées ont même indiqué qu'elles
omettaient de répondre franchement à chaque fois qu'on leur posait la question.
Le silence reste donc le maître mot.
LA DYSORGASMIE, UN PHÉNOMÈNE COURANT
Mais plus embêtant encore, 78 % des Françaises indiquent avoir
déjà eu des difficultés à atteindre l'orgasme. Chez les moins de 30 ans, elles
sont 87 % dans ce cas, contre 57 % des hommes de tous âges. C'est ce qu'on
appelle la dysorgasmie.
Ce trouble est effectivement encore tabou : 34 % des femmes cachent en souffrir
à leurs ami(e)s.
Pourtant, il touche de nombreuses personnes. Il peut provenir
d'une absence d'attention de la personne en
face. Ainsi, 23 % des hommes dévoilent que leur partenaire actuel n'est pas le
plus attentif à leur plaisir contre 18 % des femmes. Autre raison, les techniques
de coïtles plus pratiquées ne sont pas toujours celles les plus
à même de procurer du plaisir à la gent féminine. Enfin, la dimension
psychologique a une place capitale dans l'atteinte du
Nirvana.
Pour pallier le manque d'informations sur le sujet, 44 % des
hommes et 26 % des femmes reconnaissent se renseigner sur Internet afin d'améliorer
leurs performances sexuelles. Et si la Saint-Valentin était l'occasion de faire
preuve de franchise ?
Source : top sante
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