Dans de nombreux pays occidentaux, les rapports sexuels se font de plus en plus rares. Un phénomène mis en en avant par une étude au Royaume-Uni : la majorité des britanniques font l'amour moins d'une fois par semaine.
Passer plus de temps sous la couette en amoureux. C'est ce que les
Britanniques sont incités à faire par le National Health Service (NHS). Car le
système de santé du Royaume-Uni s'inquiète de la baisse de l'activité sexuelle dans le pays, relève le Journal international de médecine
(JIM) repris
par Le Point. Cette diminution de la fréquence des
rapports sexuels s'observe par ailleurs dans de nombreux pays occidentaux, et
s'explique notamment par le « rythme effréné de la vie moderne ».
UN « SEXIT » ?
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont comparé trois
études analysant la fréquence des rapports sexuels : une de 1991, portant sur
18 876 femmes et hommes âgés de 16 à 59 ans ; une autre de 2001, portant sur 11
161 personnes âgées de 16 à 44 ans ; la dernière de 2012, portant sur 15 162
personnes âgées de 16 à 74 ans. Au final, de quatre rapports au cours du
dernier mois en 1991 et 2001, le nombre est passé de trois en 2012.
Par ailleurs, « la proportion de personnes affirmant ne
pas avoir eu de rapport au cours du dernier mois augmente significativement,
passant de 23 à 29,3 % pour les femmes et de 26 à 29,2 % pour les hommes, entre
les deux dernières enquêtes », rapporte le JIM.
La réduction la plus importante est constatée chez les 25 ans et
plus, mariés ou vivant en couple. La « génération sandwich »,
située dans la quarantaine, est notamment la plus touchée. « Ce sont
les hommes et les femmes qui, ayant fondé leur famille à un âge plus avancé que
les générations précédentes, jonglent souvent avec la garde des enfants, le
travail et les responsabilités envers les parents qui vieillissent »,
éclaircit Kaye Wellings, auteure principale de l'étude.
EN FRANCE, 8,7
RAPPORTS PAR MOIS
Au contraire, les personnes ayant les rapports les plus fréquents
étaient en meilleure santé physique et mentale, avaient un travail à temps plein
ou des revenus plus élevés. Dans tous les cas, plus de la moitié des
participants de l'étude, hommes comme femmes, déclaraient vouloir faire l'amour
plus souvent.
Cette tendance n'est pas seulement observée Outre-Manche. Les
récentes études menées sur la sexualité s'accordent pour dire que les
Occidentaux ont de moins en moins d'attrait pour les pratiques sexuelles. Cela
explique notamment leurs faibles taux de fécondité. En France, la fréquence des
rapports déclarés est
de 8,7 par mois. Un chiffre supérieur à celui des Allemands (8),
Italiens (7,3) et Américains (5,9), mais à relativiser. « Les individus
interrogés tendent à surévaluer le rythme de leur vie sexuelle », note le
JIM.
Source : top sante
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